lundi 9 janvier 2017

5ème partie: Le bonheur


Nous nous convainquons que la vie sera mieux une fois que nous finirons nos études, serons mariés, aurons un bébé puis un autre.
Puis nous sommes frustrés parce que nos enfants ne sont pas assez vieux et que tout ira mieux lorsqu'ils seront plus grands.
Puis nous sommes frustrés parce qu'ils arrivent à l'adolescence et que nous devons traiter avec eux. Nous serons certainement heureux lorsqu'ils auront franchi cette étape.
Nous nous disons que notre vie sera comblée lorsque notre conjoint se reprendra en main, lorsque nous aurions fini nos études, lorsque nous aurions une plus belle voiture, lorsque nous pourrons prendre des vacances, lorsque nous prendrons notre retraite.
La vérité c'est qu'il n'y a pas de meilleur moment pour être heureux que maintenant. Sinon, quand ? Votre vie sera toujours remplie de défis. Il est préférable de se l'admettre et de décider d'être heureux malgré tout.
Pendant très longtemps, il me semblait que ma vie allait commencer. La vraie vie.
Mais il y avait toujours des obstacles le long du chemin, une épreuve à traverser, un travail à terminer, du temps à donner, une dette à payer. Puis la vie commencerait.
J'ai enfin compris que ces obstacles étaient la vie.
Cette perspective m'a aidée à voir qu'il n'y a pas de chemin vers le bonheur.
Alors, on doit apprécier chaque instant. On doit cesser d'attendre d'avoir fini l'école, de retourner à l'école, de perdre dix kilos, de prendre dix livres, de les perdre, de commencer à travailler, de se marier, à vendredi soir, à dimanche matin, d'avoir une nouvelle voiture, au printemps, à l'été, à l'automne, au premier ou au quinze du mois, que notre chanson préférée passe à la radio, de mourir, de renaître... avant de décider d'être heureux. 
Le bonheur est un voyage, pas une destination. Il n'y a pas de meilleur temps pour être heureux. Que maintenant ! 
Travaillez comme si vous n'aviez pas besoin d'argent.
Aimez comme si vous n'aviez jamais été blessé(e).
Et dansez comme si personne ne vous regardait.

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